Posséder une tronçonneuse, c’est disposer d’un outil puissant pour entretenir vos arbres, couper du bois de chauffage ou abattre de petits arbres. Mais le véritable défi réside dans le choix de la motorisation : thermique, électrique ou à batterie (tronçonneuse batterie). Chacune a ses avantages et ses limites. Voici un exposé des sept critères majeurs à considérer lorsque vous choisissez.
La puissance détermine ce que la machine peut couper efficacement. Les modèles thermiques, comme les tronçonneuse thermique Stihl ou la tronçonneuse thermique Husqvarna, offrent une puissance brute bien adaptée aux troncs épais ou aux usages intensifs. Les tronçonneuses électriques sont souvent limitées à des travaux modérés, tandis que la tronçonneuse à batterie peut convenir pour des tailles intermédiaires, tant que la capacité de la batterie est suffisante (en ampères-heures et tension). Si vous devez couper des diamètres importants, privilégiez une motorisation thermique ou une grosse batterie.
Le second critère est l’autonomie. Une tronçonneuse thermique ne dépend que du réservoir d’essence, ce qui lui confère une liberté presque totale. En revanche, une tronçonneuse électrique filaire est limitée par la longueur du câble, tandis qu’une tronçonneuse à batterie est contrainte par la durée de charge et par la capacité de la batterie. Pour un jardin isolé, une tronçonneuse batterie de forte capacité ou une thermique est préférable.
Le poids influe sur la fatigue en usage prolongé. Les modèles électriques et les tronçonneuses à batterie sont souvent plus légers et plus maniables. En revanche, les tronçonneuses thermiques sont plus lourdes (en partie à cause du moteur, du réservoir et des composants) et peuvent devenir pénibles à manier dans des positions délicates. Si vous travaillez en hauteur ou dans des positions contraignantes, la maniabilité devient un critère déterminant.
L’un des atouts majeurs des tronçonneuses électriques et des tronçonneuses batterie est leur démarrage instantané avec bouton, sans effort particulier. Pour une tronçonneuse thermique, il faut souvent tirer un lanceur, ajuster l’accélérateur ou pomper avant démarrage. Si vous cherchez la simplicité d’usage, les versions électriques ou à batterie vous faciliteront la tâche.
Les tronçonneuses thermiques exigent un entretien régulier : nettoyage du filtre à air, bougie à contrôler ou remplacer, réglage du carburateur, vidange, etc. Le coût d’entretien et d’essence s’additionne avec le temps. Les modèles électriques et les tronçonneuses batterie requièrent moins de maintenance (absence de carburant, pas de bougie, pas de mélange), mais il faudra remplacer la batterie sur la durée, ce qui peut représenter un coût significatif.
Les moteurs thermiques génèrent du bruit et des émissions (fumées, odeurs), ce qui peut poser problème dans les zones résidentielles. Les modèles électriques et les tronçonneuses à batterie sont plus silencieux et ne produisent pas de gaz à l’instant T. Si le voisinage ou la réglementation locale est un souci, cela pèse dans la balance.
Le coût d’achat est bien sûr déterminant. Une tronçonneuse thermique de marque réputée peut coûter plus cher au départ, mais elle est souvent conçue pour durer dans le temps. Les modèles électriques ou à batterie moins chers peuvent être attrayants pour un usage léger, mais la durabilité, la qualité de fabrication ou le coût de remplacement de la batterie sont des éléments à vérifier. Prendre une machine bon marché pour un usage intensif peut se révéler coûteux à long terme.
En résumé, si vos usages sont ponctuels, autour de votre maison ou pour un bois de chauffage modéré, une tronçonneuse électrique ou une tronçonneuse à batterie bien dimensionnée peut suffire, tout en offrant confort et entretien réduit. Si vous devez couper souvent, abattre ou débiter des troncs de gros diamètre, la tronçonneuse thermique, notamment les modèles Stihl ou Husqvarna, garde un avantage en puissance et en endurance. Pour un compromis, les modèles haut de gamme à batterie tendent à se rapprocher des performances thermiques pour les usages intermédiaires.
Le choix dépend au final de votre usage réel, de votre budget, de l’environnement d’utilisation et de la fréquence d’emploi.
